Cohezio se mobilise pour le CureVac : une rétrospection
Service 21 juin 2021

Cohezio se mobilise pour le CureVac : une rétrospection

Malgré la crise COVID, le centre Madou de Cohezio n’a jamais reçu autant de visiteurs que ces derniers mois.
Depuis le mois de février, un peu plus de 2500 personnes se sont rendues à un examen dans le cadre de l’étude de CureVac qui est le producteur européen d’un vaccin COVID-19.
Nous avons pu nous entretenir avec le Dr Eddie De Block, notre Directeur médical.

 

C : Bonjour Eddie. Ces derniers mois, vous avez passé pas mal de temps sur le projet CureVac. Pouvez-vous nous en dire davantage ?

E : En décembre 2020, nous avons eu une première réunion avec les trois acteurs participants que sont l’Université d’Anvers (le professeur Pierre Van Damme), Mensura et Cohezio bien entendu.

Tous les préparatifs ont été mis en place au sein de Cohezio pour trouver/recruter quelque 1000 volontaires via notre réseau. C’était aussi une belle opportunité de mettre en avant Cohezio. Nous avons mené une campagne inédite via différents médias (télévision, radio, presse écrite). Le résultat a été spectaculaire. En deux semaines, nous avions trouvé presque 2000 candidats, soit le double de ce que l’on s’était fixé !

 

C : Disposait-on de suffisamment de personnel pour lancer ce projet ?

E : Comme chaque participant devait être examiné à trois reprises (3000 examens), nous n’aurions pas pu y arriver sans le recrutement de personnel supplémentaire. En collaboration avec notre service RH (Oldea et Kathleen), nous avons recruté en un rien de temps 17 personnes (médecins, infirmiers, laborantins, réceptionnistes et collaborateurs administratifs). Nous avons également trouvé des intéressés parmi le personnel de Cohezio. Camille et Griet poursuivent d’ailleurs toujours le travail !

Notre Service Facility s’est occupé de la ‘transformation’ du rez-de-chaussée et du choix d’une entreprise de gardiennage.

 

C : Une entreprise de gardiennage, était-ce vraiment nécessaire ?

E : Oui, car à ce moment-là, nous avions peur que le vaccin tant convoité suscite un intérêt particulier, comme si c’était de l’OR.

Le site, de même que les congélateurs (-80°C) contenant les vaccins, ont donc été surveillés de près. Fort heureusement, nous n’avons connu aucun incident

 

C : L’étude est-elle maintenant terminée ?

E : Non, l’étude se poursuit jusqu’en mai 2023. Chaque participant devra encore se soumettre à 3 prises de sang destinées au suivi des anticorps et des éventuels effets secondaires. Nous reverrons les participants à la mi-septembre pour un examen d’une quinzaine de minutes.

                                                                                                                                                                              

C : Quel regard portez-vous sur cette période tout de même assez intense ?

E : Je pense que Cohezio a toutes les raisons d’être fier d’avoir contribué à la recherche d’un vaccin COVID-19. En marge de l’aspect scientifique, nous avons également recruté deux collaborateurs fixes qui faisaient partie du groupe du projet CureVac.

Les participants/volontaires étaient également très satisfaits de l’accueil et du professionnalisme des équipes ; il n’y a quasiment eu aucun abandon.

Permettez-moi de remercier encore tous les collaborateurs de Cohezio pour l’indulgence dont ils ont fait preuve face aux éventuels désagréments engendrés par l’étude, et en particulier nos psychologues qui ont dû effectuer leurs consultations à un autre endroit !