Mesures contre la COVID-19 : Qu’est-ce qui change en septembre ?
Publication 06 septembre 2021

Mesures contre la COVID-19 : Qu’est-ce qui change en septembre ?

Ce mardi 31 août marquait l’entrée en vigueur d’une série de mesures que les entreprises doivent continuer à mettre en place pour endiguer encore et toujours la progression du virus. Certaines de ces mesures font suite à la levée des restrictions en Wallonie et en Flandre, elles ne sont donc pas d’application en région de Bruxelles-Capitale. Nous faisons le point pour vous dans cette synthèse, afin d’y voir plus clair.

1. Télétravail

Depuis le 1er septembre 2021, le télétravail n’est plus une recommandation officielle en Wallonie et en Flandre : il est cependant conseillé de l’intégrer structurellement dans la politique de travail interne des entreprises, pour le personnel dont la fonction s’y prête.

Juridiquement parlant, les employé·es d’entreprises wallonnes et flamandes ont donc à nouveau l’obligation de se rendre sur le lieu de travail si c’est explicitement mentionné dans leur contrat de travail.

Cohezio est à la disposition de ses clients pour les aider à élaborer une politique interne en matière de télétravail.

En région de Bruxelles-Capitale, pas de changement pour l’instant : le télétravail reste fortement recommandé.

Enfin, nous ne pouvons qu’insister auprès des lignes hiérarchiques et départements RH sur l’importance de bien communiquer envers votre personnel sur les mesures de prévention en vigueur au sein de votre organisation.

 

2. Port du masque

Sur le lieu de travail, en Wallonie, en Flandre et à Bruxelles :

  • Si la distance de sécurité d’un mètre cinquante ne peut être respectée, le port du masque est indispensable.

  • Même si la distance de sécurité et la bonne ventilation de la pièce (voir ci-dessous) sont garanties, le port du masque reste fortement recommandé.

Une bonne pratique en entreprise est de porter le masque lorsqu’on se déplace dans les locaux et les couloirs, et d’éventuellement l’enlever lorsque les conditions susmentionnées sont réunies.

En régions wallonne et flamande, l’Arrêté ministériel dit très clairement : « Le port du masque n’est plus obligatoire dans les espaces accessibles au public des entreprises, des collectivités publiques ou des associations, mais le service interne de prévention peut encore décider, sur base d’une analyse de risques, de maintenir pour l’instant l’obligation de porter un masque dans ces lieux. » En région bruxelloise, le port du masque reste obligatoire en ces lieux.

 

3. Contacts à haut risque

Les mesures de testing et de quarantaine concernant les contacts à haut risque ont également évolué depuis le 31 août. Pour rappel, un contact à haut risque équivaut à un contact prolongé avec un cas confirmé, de plus de quinze minutes à moins d’un mètre cinquante et lorsqu’une des deux personnes ne portait pas correctement son masque (couvrant son nez et sa bouche).

Que faire si un·e employé·e devient un contact à haut risque :

S’il ou elle est complètement vacciné·e (depuis plus de 14 jours) :

  • Test PCR au jour 1 (= lendemain du contact) et au jour 7
  • Pas de quarantaine si le PCR est négatif au jour 1.
  • Quarantaine si résultat positif au jour 1, et aussi longtemps que le résultat n’est pas négatif.

S’il ou elle n’est pas vacciné·e ou pas complètement vacciné·e (depuis moins de 14 jours) :

  • Quarantaine immédiate.
  • Test PCR au jour 1 (max. 72h après le contact).
  • Deuxième test au plus tôt le jour 7.
  • La quarantaine n’est levée que si le deuxième test est négatif.

En cas de résultat de test PCR positif, l’isolement est d’office de 10 jours.

 

4. Guide ventilation des locaux : purification d’air

Dans la deuxième version du Guide de recommandations pour la ventilation et le contrôle de la qualité de l’air en temps de pandémie, la Task Force Ventilation a développé le chapitre sur la purification d’air en complément de la ventilation des locaux du lieu de travail.

Le spécificités techniques concernant la purification de l’air sont décrites dans le guide, à retrouver en cliquant ici.

En outre, l’obligation d’utiliser un appareil de mesure de la qualité de l’air (capteur CO2) est maintenue pour les établissements de restauration et débiteurs de boissons. L’appareil doit être visible par les visiteurs. La norme cible reste à 900 ppm CO2. Entre 900 et 1200 ppm, l’établissement doit disposer d’un plan de ventilation ou de purification d’air. Au-delà de 1200 ppm, l’établissement doit fermer.

Les experts en prévention de Cohezio vous présentent dans cet article une foule d’informations sur les capteurs CO2.

 

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