28 avril 2019
Une étude financée par la commission européenne confirme notre passion pour les vélos électriques, et les effets positifs sur la santé qui en découlent.
Une étude européenne a démontré que les e-bikers consomment au total plus d’énergie que les cyclistes normaux.
L’explication : celui qui roule avec un vélo électrique roule non seulement plus souvent, mais parcourt aussi plus de kilomètres que son homologue cycliste qui pédale avec plus d’efforts.
Le vélo électrique a entretemps pris une grande place dans le trajet domicile-travail. Il permet de couvrir des distances qui n’étaient auparavant réalisées qu’en voiture mais qui maintenant peuvent aussi être parcourues à vélo.
Cela se voit dans les statistiques : un trajet moyen en vélo électrique s’élève à 9,4 km, celui avec un vélo normal à 4,8 km.
Il existe du reste un mythe selon lequel les vélos électriques ne sont destinés qu’aux moins courageux ou aux moins jeunes : en tant que cycliste sportif, on peut également doser sa propre puissance de pédalage pour éviter les surentraînements et parcourir plus de kilomètres.
Plus il y a de kilomètres, plus les effets positifs sur la santé sont importants. L’étude européenne conclut que promouvoir les e-bikes en tant que moyen de transport sain et durable est la voie à suivre.
En tant que médecin du sport (ou plutôt médecin du mouvement) et conseiller en prévention-médecin du travail, je peux certainement vous donner le même avis : voulez-vous des employés en bonne santé, n’hésitez pas à encourager l’utilisation des vélos électriques et préférez-les, par exemple, à des tables assis-debout. Nous pouvons supposer que les effets du vélo (bouger) sur la santé seront plus importants que de se mettre debout.
Il est important de donner des conseils concernant l’utilisation en toute sécurité des e-bikes (voir aussi Actuascan juin 2019), certainement s’il s’agit de speed pedelecs. Ceux-ci, étant donné leur vitesse élevée, engendrent plus de risques.