Semaine de la mobilité
Publication 15 septembre 2020

Semaine de la mobilité

A l’occasion de la Semaine de la Mobilité, Cohezio a demandé à ses collaborateurs ce qui les avait poussés à venir au travail à vélo. Sans filtre, vous découvrirez leur ressentiment par rapport à cette expérience et parfois même, leurs péripéties ! Nous vous ferons également (re)découvrir des articles en lien avec les bienfaits de cette pratique conjuguant des multiples vertus à l’utilité de se rendre au travail. Nous espérons ainsi vous apporter un maximum d’informations et de conseils sur cette tendance qui a profité d’un regain de popularité ces derniers mois.

« Non, je reste avec toi pour te soutenir »

Wendy Teck, Manager Academy & Secrétariat RIM chez Cohezio, roule 57 km aller/retour plusieurs fois par semaine entre son domicile et son bureau à Bruxelles.

Depuis combien de temps est-ce que vous venez au travail à vélo ?

Depuis fin août, 2 fois par semaine en moyenne (j’ai fait les premiers essais en mai). 

Pour quelle raison ?

Je ne fais pas de sport et le vélo me permet donc de bouger un peu, et c’est chouette (abstraction faite de mon popotin douloureux). Et vu que dans Bruxelles, il faut faire très attention, c’est l’idéal pour oublier le travail.

Vos premières impressions ?

C’est vraiment moins pénible que ce que j’imaginais. Et je suis en bonne compagnie (enfin, je veux d’abord voir sa réaction quand elle tombera en panne. À mon avis, elle ne sera plus d’aussi bonne compagnie =) ). 

Depuis vos débuts, constatez-vous certains changements ? Et à long terme, quels bienfaits espérez-vous retirer de ces trajets à vélo par rapport à …

  • La santé :  j’espère pouvoir retrouver une meilleure condition physique.
  • Au stress :  lorsque nous quittons Bruxelles le soir, l’attention requise est tellement élevée que l’on en oublie le stress du travail.
  • La vie privée :  j’ai un chien, et heureusement il est (mmh) bien éduqué et il n’est donc pas enfermé toute la journée dans une cage, il peut se balader librement dans la maison. Maintenant, je me sens donc moins coupable de rentrer plus tard le soir car il a de l’espace pour bouger dans la maison.
  • La circulation :  le soir, il y a des moments stressants dans Bruxelles, mais je m’en accommode bien, je trouve même que c’est amusant.
  • Au gain de temps : Le matin, la durée de trajet est quasi doublée, mais le soir, c’est environ pareil.

Votre plus grande satisfaction ?

La quantité d’oxygène en plus que j’emmagasine.

Une anecdote ?

Mon trajet travail-domicile est de plus ou moins 28,5 km. Lindsay et moi étions encore dans Bruxelles, sur le chemin du retour, lorsque mon ancien vélo électrique personnel est tombé en panne. Je pense qu’il me restait encore facilement 25 km à parcourir et je n’avais plus aucune assistance de la batterie. Pourtant, j’avais une assurance dépannage, donc il me suffisait de téléphoner pour que le dépanneur vienne me chercher. MAIS Lindsay ne connaissait pas le chemin pour rentrer chez elle. Alors, j’ai parcouru vingt-cinq kilomètres sans batterie pour rentrer à la maison : il nous a fallu 2h30 (au lieu de 1h15). De temps en temps, je demandais à Lindsay : « Et alors, tu ne connais toujours pas le chemin ? ». Malheureusement, la réponse était « non ». Et moi, je continuais à pédaler… Sur la dernière portion, là où je me disais, maintenant elle devrait connaître le chemin, je lui ai posé la question à nouveau et elle m’a répondu : « Non, je reste avec toi pour te soutenir ». Je ne vous raconte pas ma joie lorsque nos chemins se sont séparés =). À ce moment-là, je me suis dit « Maintenant, je vais continuer à pied », mais j’ai quand même tenu le coup jusqu’à la maison. Après tout, il ne me restait plus que 2 kilomètres environ. Lindsay n’a pas arrêté de m’admirer pour mon esprit positif que j’ai conservé tout au long du trajet =). J’ai continué à pédaler avec le sourire (enfin, je riais un peu ‘jaune’ quand même).

PS : en arrivant chez moi, je me suis affalée dans le divan et ne me suis relevée que pour prendre un bain et me glisser dans mon lit. Tout le bas de mon corps me faisait un mal de chien. Mais j’ai gardé le sourire…

 

Merci Wendy !

 

 

« Mon vélo, c’est ma liberté »

Suzanne van Hemmen, HR Wellbeing chez Cohezio, parcourt plusieurs fois semaine 6 km dans Bruxelles entre son domicile et son bureau.

Depuis combien de temps est-ce que vous venez au travail à vélo ?

Depuis 2016

Pour quelle raison ?

Depuis 2013, j’utilise le vélo pour mes déplacements domicile-lieu de travail. Au début, je combinais l’utilisation du vélo pliant au train et au métro (Leuven-Bruxelles) : je parcourais la distance domicile-gare et gare-travail en vélo. J’ai ensuite fait le choix délibéré de venir habiter Bruxelles, à un endroit où on peut parcourir la distance domicile-travail facilement en vélo. Depuis 2019, je dispose grâce à Cohezio d’un vélo électrique qui me permet d’affronter les collines de Bruxelles avec encore plus de facilité !

Vos premières impressions ?

Mon vélo, c’est ma liberté. C’est un moyen de transport rapide et efficace, on n’est jamais coincé dans les embouteillages. Le vélo permet de faire le plein d’air frais et de bouger. C’est un véritable gain de temps et un bénéfice pour la santé.

Votre plus grande satisfaction ?

Le vélo, c’est chouette et cela me donne une sensation de liberté et d’autonomie.

Une anecdote ?

Mon péché mignon : depuis la piste cyclable, dépasser à toute allure les voitures qui sont à l’arrêt dans les embouteillages :p

Merci Suzanne !

 

"Le déclic, le jour où j'ai mis 2h30 pour 26 km en voiture."

Jean Rimbert, Senior Manager Tech, parcourt plusieurs fois par semaine 52 km aller / retour pour venir à son travail à Bruxelles. 
 

Depuis quand venez-vous au travail à vélo ?

Depuis septembre 2019 lorsque je travaille à Bruxelles.

Pour quelle raison ?

Pour le gain de temps par rapport au trajet voiture. Le déclic a été  le jour où j’ai mis 2h30 pour 26 km en voiture. Je râlais déjà quand je mettais plus de 1 heure le matin et plus de 1 heure le soir. Maintenant, c’est moins de 2 heures pour l’aller-retour.

Votre 1er souvenir ?

Que la nature est belle le long du canal !

Vos premières impressions ?

Heureusement que le vélo est avec l’assistance électrique ! Au début, ce n’était pas très évident …

Depuis vos débuts, constatez-vous certains changements ?

Les effets sur ma santé sont nombreux : j’ai perdu du poids, j’ai plus d’énergie et de manière générale, j’ai une meilleure condition physique. Au boulot, j’ai remarqué aussi que je suis très alerte le matin. Quand on me parle de stress, je réponds « c’est quoi ? », et pour circuler, je ne rencontre pas trop de problèmes vu que plus de 80% du trajet se fait le long du canal.

Votre plus grande satisfaction ?

Au début je roulais avec l’assistance maximale (mode « turbo »), puis j’ai roulé en mode « sport » et maintenant je roule en mode « tour »… et ceci toujours dans le même laps de temps. Cependant, les jours de grand vent, ou de fatigue (parfois en fin de journée), je suis très satisfait de l’assistance en mode « turbo ».

En conclusion ?

En bref :

  • 1 gramme de poids perdu par km parcouru
  • 1 crevaison tous les 1.500 km
  • 2 rayons cassés par 1.000 km, je recherche toujours la cause en étant devenu spécialiste du changement de rayon

Merci Jean !